Née en Bretagne – région qui nourrit une part de son imaginaire – Stéphanie Janicot a publié son premier roman, Les Matriochkas (éd. Zulma), en 1996, à 29 ans. Il a été récompensé d’emblée par plusieurs prix, notamment le prix René Fallet. 21 livres ont suivi, dont La Mémoire du monde (Albin Michel, 2013) qui, dans le Livre de poche, avec une préface inédite de J.M.G Le Clézio, a obtenu le prix Renaudot-poche 2016.
Depuis 1992, Stéphanie Janicot est aussi journaliste dans le groupe Bayard-presse. Elle a été rédactrice en chef du magazine Muze, a travaillé pour La Croix. Désormais, elle écrit en priorité dans Notre temps. En 2021, elle est devenue membre du jury du prix Renaudot.

Les Maîtres du Temps

Sa curiosité mène Stéphanie Janicot vers des sujets très variés, et même, dans Newland (Albin Michel 2016), du côté du roman d’anticipation. Mais on peut distinguer chez elle deux veines principales, qui parfois se rejoignent : une recherche de la légèreté, comme dans Disco Queen (Albin Michel 2023) et une exploration de l’histoire et du temps, dont témoigne son nouveau livre, Les Maîtres du temps (Albin Michel, janvier 2025), avec une postface de l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet. L’histoire se déploie dans plusieurs temporalités – passé, présent, futur – et dans divers pays. C’est, écrit notamment Jean-Pierre Luminet, une « singulière réflexion sur la nature du temps, convoquant à la fois l’histoire de ses différentes conceptions, certaines théories physiques actuelles […] et surtout les puissants vécus humains de plusieurs personnages-clés ».